les caprices de l'espèce femelle ne sont pas bornés à une seule partie du monde ni à un seul climat, mais sont en tous lieux les mêmes.
 Jonathan Swift, Les Voyages de Gulliver (1726). copier la citation

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Auteur Jonathan Swift
Œuvre Les Voyages de Gulliver
Thème femmes caprices
Date 1726
Langue Français
Référence
Note Traduit par Pierre-François Guyot Desfontaines
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Voyages_de_Gulliver/Texte_entier

Contexte

“J'ai ouï dire qu'une grande dame de la cour, mariée au premier ministre, l'homme le mieux fait et le plus riche du royaume, qui l'aimait éperdument, vint à Lagado sous le prétexte de sa santé, et y demeura cachée pendant plusieurs mois, jusqu'à ce que le roi envoyât la chercher : elle fut trouvée en un état pitoyable, dans une mauvaise auberge, ayant engagé ses habits pour entretenir un laquais vieux et laid, qui la battait tous les jours : on l'arracha de lui malgré elle ; et, quoique son mari l'eût reçue avec bonté, lui eût fait mille caresses, et nuls reproches sur sa conduite, elle s'enfuit encore bientôt après avec tous ses bijoux et toutes ses pierreries, pour aller retrouver ce digne galant ; et on n'a plus entendu parler d'elle.
Le lecteur prendra peut-être cela pour une histoire européenne, ou même anglaise ; mais je le prie de considérer que les caprices de l'espèce femelle ne sont pas bornés à une seule partie du monde ni à un seul climat, mais sont en tous lieux les mêmes.
↑ «Il ne tiendra pas à moi, dit l'auteur du Traité de la Pesanteur dans une lettre insérée dans le Mercure de janvier 1727, que tout le monde ne soit géomètre, et que la géométrie ne devienne un style de conversation, comme la morale, la physique, l'histoire et la gazette.»” source
Citation originale

Explications et analyses

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