Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein d'étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves qu'aucun mortel n'a jamais osé rêver
 Edgar Allan Poe, Le Corbeau (1845). copier la citation

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Auteur Edgar Allan Poe
Œuvre Le Corbeau
Thème crainte ténèbres rêves
Date 1845
Langue Français
Référence
Note Traduit par Charles Baudelaire
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Corbeau_(traduit_par_Charles_Baudelair...

Contexte

“N'hésitant donc pas plus longtemps : «Monsieur, — dis-je, — ou madame, en vérité j'implore votre pardon ; mais le fait est que je sommeillais, et vous êtes venu frapper si doucement, si faiblement vous êtes venu taper à la porte de ma chambre, qu'à peine étais-je certain de vous avoir entendu.» Et alors j'ouvris la porte toute grande ; — les ténèbres, et rien de plus !
Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein d'étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves qu'aucun mortel n'a jamais osé rêver ; mais le silence ne fut pas troublé, et l'immobilité ne donna aucun signe, et le seul mot proféré fut un nom chuchoté : «Lénore !» — C'était moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot : «Lénore !» — Purement cela, et rien de plus.
Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, j'entendis bientôt un coup un peu plus fort que le premier.” source
Citation originale

Explications et analyses

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