“ Un lac est le trait le plus beau et le plus expressif du paysage. C'est l'œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature. ”
Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation
Auteur | Henry David Thoreau |
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Œuvre | Walden ou la Vie dans les bois |
Thème | profondeur paysage lac |
Date | 1854 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Louis Fabulet |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te... |
Contexte
“La Nature a tressé là une lisière naturelle, et l'œil s'élève par justes gradations des humbles arbrisseaux de la rive aux arbres les plus hauts. Là se voient peu de traces de la main de l'homme. L'eau baigne la rive comme elle faisait il y a mille ans.
Un lac est le trait le plus beau et le plus expressif du paysage. C'est l'œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature. Les arbres fluviatiles voisins de la rive sont les cils délicats qui le frangent, et les collines et rochers boisés qui l'entourent, le sourcil qui le surplombe.
Debout sur la grève égale située à l'extrémité est de l'étang, par un calme après-midi de septembre, lorsqu'un léger brouillard estompe le contour de la rive opposée, j'ai compris d'où venait l'expression, «le cristal d'un lac».” source
Un lac est le trait le plus beau et le plus expressif du paysage. C'est l'œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature. Les arbres fluviatiles voisins de la rive sont les cils délicats qui le frangent, et les collines et rochers boisés qui l'entourent, le sourcil qui le surplombe.
Debout sur la grève égale située à l'extrémité est de l'étang, par un calme après-midi de septembre, lorsqu'un léger brouillard estompe le contour de la rive opposée, j'ai compris d'où venait l'expression, «le cristal d'un lac».” source