“ Ce que j'ai le plus aimé après vous, Mercédès, c'est moi-même, c'est-à-dire ma dignité, c'est-à-dire cette force qui me rendait supérieur aux autres hommes ; cette force, c'était ma vie. ”
Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo (1845). copier la citation
Auteur | Alexandre Dumas |
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Œuvre | Le Comte de Monte-Cristo |
Thème | force dignité |
Date | 1845 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Comte_de_Monte-Cristo/Texte_entier |
Contexte
“— Vous ne supposez pas qu'outragé publiquement, en face de toute une salle, en présence de vos amis et de ceux de votre fils, provoqué par un enfant qui se glorifiera de mon pardon comme d'une victoire ; vous ne supposez pas, dis-je, que j'aie un instant le désir de vivre. Ce que j'ai le plus aimé après vous, Mercédès, c'est moi-même, c'est-à-dire ma dignité, c'est-à-dire cette force qui me rendait supérieur aux autres hommes ; cette force, c'était ma vie. D'un mot vous la brisez. Je meurs.
— Mais ce duel n'aura pas lieu, Edmond, puisque vous pardonnez.
— Il aura lieu, madame, dit solennellement Monte-Cristo ; seulement, au lieu du sang de votre fils que devait boire la terre, ce sera le mien qui coulera.” source
— Mais ce duel n'aura pas lieu, Edmond, puisque vous pardonnez.
— Il aura lieu, madame, dit solennellement Monte-Cristo ; seulement, au lieu du sang de votre fils que devait boire la terre, ce sera le mien qui coulera.” source