“ Il faut à tout homme réapprendre ses points cardinaux aussi souvent qu’il sort soit du sommeil soit d’une préoccupation quelconque. Ce n’est que lorsque nous sommes perdus – en d’autres termes, ce n’est que lorsque nous avons perdu le monde – que nous commençons à nous retrouver, et nous rendons compte du point où nous sommes, ainsi que de l’étendue infinie de nos rapports. ”
Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation
Auteur | Henry David Thoreau |
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Œuvre | Walden ou la Vie dans les bois |
Thème | sommeil infini |
Date | 1854 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Louis Fabulet |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te... |
Contexte
“ce n’est que lorsque nous sommes complètement perdus, ou qu’on nous a fait tourner sur nous-mêmes – car il suffit en ce monde qu’on vous fasse tourner une fois sur vous-même les yeux fermés pour que vous soyez perdu – que nous apprécions l’étendue et l’inconnu de la Nature. Il faut à tout homme réapprendre ses points cardinaux aussi souvent qu’il sort soit du sommeil soit d’une préoccupation quelconque. Ce n’est que lorsque nous sommes perdus – en d’autres termes, ce n’est que lorsque nous avons perdu le monde – que nous commençons à nous retrouver, et nous rendons compte du point où nous sommes, ainsi que de l’étendue infinie de nos rapports.
Un après-midi, vers la fin du premier été, en allant au village chercher un soulier chez le savetier, je fus appréhendé et mis en prison, parce que, ainsi que je l’ai raconté ailleurs, je n’avais pas payé d’impôt à, ou reconnu l’autorité de, l’État qui achète et vend des hommes, des femmes et des enfants, comme du bétail à la porte de son sénat”
source