Le malheureux va mourir, et c’est affreux de laisser mourir un homme sans lui tendre la main, quand on n’a qu’à lui tendre la main pour le sauver.
 Alexandre Dumas, Vingt Ans après (1845). copier la citation

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Auteur Alexandre Dumas
Œuvre Vingt Ans après
Thème
Date 1845
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Vingt_ans_apr%C3%A8s

Contexte

“ou, si vous approchez encore de la barque d’une seule brasse, je vous casse la tête avec mon aviron. Mordaunt, comme au désespoir, fit une brassée. D’Artagnan prit sa rame à deux mains, Athos se leva. — D’Artagnan ! d’Artagnan ! s’écria-t-il ; d’Artagnan ! mon fils, je vous en supplie. Le malheureux va mourir, et c’est affreux de laisser mourir un homme sans lui tendre la main, quand on n’a qu’à lui tendre la main pour le sauver. Oh ! mon cœur me défend une pareille action ; je ne puis y résister, il faut qu’il vive ! — Mordieu ! répliqua d’Artagnan, pourquoi ne vous livrez-vous pas tout de suite pieds et poings liés à ce misérable ?” source