Il me semble que ni l’obtention, ni la conservation d’un commerce, quelqu’avantageux qu’il soit, ne mérite que des hommes versent le sang d’autres hommes. Les vrais, les plus sûrs moyens qu’on a d’étendre son commerce, c’est de fournir aux nations avec lesquelles on traite, des marchandises de bonne qualité et peu chères
 Benjamin Franklin, Vie de Benjamin Franklin (1791). copier la citation

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Auteur Benjamin Franklin
Œuvre Vie de Benjamin Franklin
Thème commerce mérite
Date 1791
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-Henri Castéra
Lien web https://www.atramenta.net/lire/vie-de-benjamin-franklin-ecrite-par-lui-m...

Contexte

“La juste estime, et permettez-moi de le dire, l’affection que j’ai toujours eue pour Votre Excellence, me fait voir avec peine que vous soyez chargé de faire une guerre, dont la principale cause est, comme vous l’observez dans votre lettre, la nécessité d’empêcher le commerce américain de passer dans des canaux étrangers. — Il me semble que ni l’obtention, ni la conservation d’un commerce, quelqu’avantageux qu’il soit, ne mérite que des hommes versent le sang d’autres hommes. Les vrais, les plus sûrs moyens qu’on a d’étendre son commerce, c’est de fournir aux nations avec lesquelles on traite, des marchandises de bonne qualité et peu chères ; et les profits d’aucun commerce ne peuvent suffire aux frais qu’il en coûte, lorsqu’on veut le faire par force, et qu’il faut pour cela entretenir des flottes et des armées. Je considère la guerre que nous font les Anglais, comme une guerre à-la-fois injuste et insensée.” source