Si un homme ne retire pas de mes mains l'argent que je lui dois, il m'en donne l'intérêt, au plutôt il me fait présent de tout ce que je puis gagner avec cet argent, pendant qu'il me le laisse ; et cela se monte à une somme considérable, si un homme a un grand crédit et sait en faire usage.
Souvenez-vous que l'argent est de nature à se multiplier sans cesse.
 Benjamin Franklin, Vie de Benjamin Franklin (1791). copier la citation

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Auteur Benjamin Franklin
Œuvre Vie de Benjamin Franklin
Thème argent nature
Date 1791
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-Henri Castéra
Lien web https://www.atramenta.net/lire/vie-de-franklin-ecrite-par-lui-meme--tome...

Contexte

“Celui qui, dans un jour, peut gagner dix schellings par son travail, et qui va se promener, ou qui reste oisif la moitié de la journée, quoiqu'il ne dépense que six sous durant le temps de sa promenade, ou de son oisiveté, ne doit pas compter cette seule dépense : il a réellement dépensé, ou plutôt prodigué, cinq schellings de plus. N'oubliez pas que le crédit est de l'argent. Si un homme ne retire pas de mes mains l'argent que je lui dois, il m'en donne l'intérêt, au plutôt il me fait présent de tout ce que je puis gagner avec cet argent, pendant qu'il me le laisse ; et cela se monte à une somme considérable, si un homme a un grand crédit et sait en faire usage. Souvenez-vous que l'argent est de nature à se multiplier sans cesse. L'argent produit de l'argent ; celui qu'il produit en donne d'autre ; et ainsi de suite. Cinq schellings en font bientôt six ; ensuite, ils font sept schellings, trois sous, et finissent par monter à cent livres sterlings.” source