Mais l'ordre irrévocable de la nature nous condamne tous à mourir ; et quand on y réfléchit, il est consolant, sans doute, de pouvoir penser qu'on n'a pas vécu en vain, et que tous les hommes utiles et vertueux se retrouveront encore au-delà du tombeau.
 Benjamin Franklin, Vie de Benjamin Franklin (1791). copier la citation

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Auteur Benjamin Franklin
Œuvre Vie de Benjamin Franklin
Thème nature doute
Date 1791
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-Henri Castéra
Lien web https://www.atramenta.net/lire/vie-de-franklin-ecrite-par-lui-meme--tome...

Contexte

“—Je suis, sur-tout, infiniment reconnoissant de la dernière lettre, dans laquelle vous me donnez des détails sur la mort de notre excellent ami, le Docteur Franklin. Mais il n'a porté ses Mémoires que jusqu'à l'année 1757 ; et je sais que depuis qu'il a envoyé en Angleterre le manuscrit que j'ai lu, il lui a été impossible d'y rien ajouter. Mais l'ordre irrévocable de la nature nous condamne tous à mourir ; et quand on y réfléchit, il est consolant, sans doute, de pouvoir penser qu'on n'a pas vécu en vain, et que tous les hommes utiles et vertueux se retrouveront encore au-delà du tombeau. il observe que le Créateur a été assez indulgent pour vouloir qu'à mesure que nous approchons du terme de la vie, nous ayons plus de raisons de nous en détacher ; et parmi ces raisons, il regarde comme une des plus grandes, la perte de nos amis.” source