“ Tout ce que je gagne à mon mal est que celle qui me fait pécher m’inflige aussi la peine . ”
William Shakespeare, Sonnets de Shakespeare (1609). copier la citation
Auteur | William Shakespeare |
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Œuvre | Sonnets de Shakespeare |
Thème | mal |
Date | 1609 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François-Victor Hugo |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Sonnets_de_Shakespeare_(trad._Hugo) |
Contexte
“chez moi, ni le tact délicat, sensible aux attouchements grossiers, ni le goût, ni l’odorat ne désirent être invités à une orgie sensuelle en tête-à-tête avec toi.
Ni mes cinq esprits, ni mes cinq sens ne peuvent dissuader de te servir ce cœur imbécile qui, laissant libre en moi l’homme extérieur, se fait l’esclave et le vassal misérable de ton cœur hautain.
Tout ce que je gagne à mon mal est que celle qui me fait pécher m’inflige aussi la peine . XX Oh ! de quelle puissance tiens-tu cette faculté toute-puissante de dominer mon cœur du haut de ton insuffisance, de me forcer à donner un démenti à l’évidence et à jurer que le jour brille de moins d’éclat que toi ?
” source
Ni mes cinq esprits, ni mes cinq sens ne peuvent dissuader de te servir ce cœur imbécile qui, laissant libre en moi l’homme extérieur, se fait l’esclave et le vassal misérable de ton cœur hautain.
Tout ce que je gagne à mon mal est que celle qui me fait pécher m’inflige aussi la peine . XX Oh ! de quelle puissance tiens-tu cette faculté toute-puissante de dominer mon cœur du haut de ton insuffisance, de me forcer à donner un démenti à l’évidence et à jurer que le jour brille de moins d’éclat que toi ?
” source