Le choix, et la volonté, c’est-à-dire l’acte de vouloir, sont des actes distincts ; néanmoins ils appartiennent à une même puissance, de même que l’acte d’intelligence et le raisonnement, on vient de le dire.
 Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation

Contexte

“Et voilà pourquoi la volonté et le libre arbitre ne forment pas deux puissances, mais une seule.
Solutions :
1. Boulèsis se distingue de thélèsis non en raison de la diversité des puissances, mais en raison de la différence des actes.
2. Le choix, et la volonté, c’est-à-dire l’acte de vouloir, sont des actes distincts ; néanmoins ils appartiennent à une même puissance, de même que l’acte d’intelligence et le raisonnement, on vient de le dire. 3. L’intelligence est pour la volonté une cause motrice. Il n’est donc pas besoin d’introduire dans la volonté la même distinction que dans l’intelligence entre intellect agent et intellect possible.
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