La joie et la tristesse sont des états du concupiscible, qui est une puissance de l’âme sensitive. Or, il est sûr que les âmes séparées s’attristent des peines ou se réjouissent des récompenses qui sont leur partage. Donc cette puissance affective demeure dans l’âme séparée.
 Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation

Contexte

“Dans l’évangile (Lc 16, 23) il est dit au mauvais riche dont l’âme seule se trouve en enfer : " Souviens-toi que tu as été comblé de biens pendant ta vie. " La mémoire demeure donc dans l’âme séparée, et par conséquent les autres puissances de la partie sensitive de l’âme.
5. La joie et la tristesse sont des états du concupiscible, qui est une puissance de l’âme sensitive. Or, il est sûr que les âmes séparées s’attristent des peines ou se réjouissent des récompenses qui sont leur partage. Donc cette puissance affective demeure dans l’âme séparée. 6. L’âme, au moment où le corps gît insensible mais non pas encore mort, perçoit certaines visions imaginaires ; selon S. Augustin elle éprouverait le même état après la mort lorsqu’elle est effectivement séparée du corps.” source