“ personne n’est parvenu à l’âge d’homme sans avoir eu l’occasion de vous connaître. ”
Walter Scott, Quentin Durward (1823). copier la citation
Auteur | Walter Scott |
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Œuvre | Quentin Durward |
Thème | âge |
Date | 1823 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Albert Montémont |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Quentin_Durward/Texte_entier |
Contexte
“Il n’était pas dans la nature que l’on pût résister à la vive expression de ces yeux qui semblaient implorer la pitié, et maître Pierre continua, non seulement d’un ton qui prouvait que son mécontentement était apaisé, mais encore avec autant de douceur que sa figure et ses paroles pouvaient en exprimer : « Ce n’est pas toi que je blâme, Jacqueline, et tu es trop jeune pour être ce qu’il est cruel de penser que tu dois être un jour, c’est-à-dire fausse et perfide comme le reste de ton sexe frivole : personne n’est parvenu à l’âge d’homme sans avoir eu l’occasion de vous connaître. Voici un cavalier écossais qui te dira la même chose. »
Jacqueline jeta un coup d’œil sur l’étranger, comme pour obéir à maître Pierre ; mais tout rapide qu’il fut, ce coup d’œil parut à Durward un appel à sa protection et à sa sympathie.”
source