“ Un homme paraîtrait lâche, s’il n’était brave que comme l’est une femme brave ; une femme semblerait bavarde, si elle n’était réservée qu’autant que doit l’être l’ homme qui sait se conduire. ”
Aristote, Politique (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
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Œuvre | Politique |
Thème | femmes |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Politique/Traduction_Barth%C3%A9lemy-S... |
Contexte
“et si la sagesse et l’équité du commandement sont tout autres que la sagesse et l’équité de l’obéis-’sance, puisque le citoyen reste libre même lorsqu’il obéit, les vertus du citoyen, et, par exemple, sa sagesse, ne sauraient être constamment les mêmes ; elles doivent varier d’espèce selon qu’il obéit ou qu’il commande. C’est ainsi que le courage et la sagesse diffèrent complètement pour la femme et pour l’homme. Un homme paraîtrait lâche, s’il n’était brave que comme l’est une femme brave ; une femme semblerait bavarde, si elle n’était réservée qu’autant que doit l’être l’ homme qui sait se conduire. C’est ainsi que dans la famille les fonctions de l’homme et celles de la femme sont fort opposées, le devoir de l’un étant d’acquérir, et celui de l’autre de conserver.
§ 11. La seule vertu spéciale du commandement, c’est la prudence ;”
source