La prudence n’est point une vertu de sujet ; la vertu propre du sujet, c’est une juste confiance en son chef
 Aristote, Politique (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

ajouter
Auteur Aristote
Œuvre Politique
Thème prudence confiance
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Politique/Traduction_Barth%C3%A9lemy-S...

Contexte

“C’est ainsi que dans la famille les fonctions de l’homme et celles de la femme sont fort opposées, le devoir de l’un étant d’acquérir, et celui de l’autre de conserver. § 11. La seule vertu spéciale du commandement, c’est la prudence ; quant à toutes les autres, elles sont nécessairement l’apanage commun de ceux qui obéissent et de ceux qui commandent. La prudence n’est point une vertu de sujet ; la vertu propre du sujet, c’est une juste confiance en son chef ; le citoyen qui obéit est comme le fabricant de flûtes ; le citoyen qui commande est comme l’artiste qui doit se servir de l’instrument. § 12. Cette discussion a donc eu pour objet de faire voir jusqu’à quel point la vertu politique et la vertu privée sont identiques ou différentes, en quoi elles se confondent, et en quoi elles s’éloignent l’une de l’autre.” source