Le citoyen ne s’appartient pas ; il est à l’État, qui peut en disposer à son gré. Ce principe, avec ses justes limites, est le vrai, quoi qu’en puisse penser le cosmopolitisme moderne.
 Aristote, Politique (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Politique
Thème limites état
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Politique/Traduction_Barth%C3%A9lemy-S...

Contexte

“Diogène, philosophe pythagoricien, à peu près contemporain d’Aristote, dit, dans un fragment que nous a conservé Stobée (Sermo 141, p. 441); « Quel est le principe de tout État ? L’éducation des enfants. » § 2. Maître de lui-même. C’est là le principe fondamental des gouvernements anciens. Le citoyen ne s’appartient pas ; il est à l’État, qui peut en disposer à son gré. Ce principe, avec ses justes limites, est le vrai, quoi qu’en puisse penser le cosmopolitisme moderne. § 3 Les Lacédémoniens. Voir plus haut l’analyse de la constitution de Sparte, liv. II, ch. XII.
CHAPITRE II. Suite de la théorie de l’éducation. Des objets de l’éducation ; les lettres, la gymnastique, la musique et le dessin ;” source