“ La comédie, nous l’avons dit déjà, est une imitation de ce qui est plus mauvais (que la réalité) , et non pas en tout genre de vice, mais plutôt une imitation de ce qui est laid, dont une partie est le ridicule. ”
Aristote, Poétique (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
---|---|
Œuvre | Poétique |
Thème | imitation réalité |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles-Émile Ruelle |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Po%C3%A9tique_(trad._Ruelle)/Texte_entier |
Contexte
“« La tragédie se développa peu à peu, l’art du poète aidant à ses progrès naturels, et elle ne cessa de se transformer que lorsqu’elle eut trouvé son propre génie. » ↑ Lorsque le monologue, puis le dialogue, ne fut plus exclusivement chanté.
CHAPITRE V
Définition de la comédie ; ses premiers progrès. — Comparaison de la tragédie et de l’épopée.
I. La comédie, nous l’avons dit déjà, est une imitation de ce qui est plus mauvais (que la réalité) , et non pas en tout genre de vice, mais plutôt une imitation de ce qui est laid, dont une partie est le ridicule. En effet, le ridicule a pour cause une faute et une laideur non accompagnées de souffrance et non pernicieuses : par exemple, on rit tout d’abord à la vue d’un visage laid et déformé, sans que celui qui le porte en souffre.
” source
CHAPITRE V
Définition de la comédie ; ses premiers progrès. — Comparaison de la tragédie et de l’épopée.
I. La comédie, nous l’avons dit déjà, est une imitation de ce qui est plus mauvais (que la réalité) , et non pas en tout genre de vice, mais plutôt une imitation de ce qui est laid, dont une partie est le ridicule. En effet, le ridicule a pour cause une faute et une laideur non accompagnées de souffrance et non pernicieuses : par exemple, on rit tout d’abord à la vue d’un visage laid et déformé, sans que celui qui le porte en souffre.
” source