“ La grandeur, toutefois, du problème que nous traitons, le mépris que j’ai pour l’humaine faiblesse, b me contraignent à garder en mon for intérieur quelque défiance à l’égard de ces thèses. ”
Platon, Phédon. copier la citation
Auteur | Platon |
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Œuvre | Phédon |
Thème | grandeur mépris |
Date | |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Léon Robin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Ph%C3%A9don_(trad._Robin) |
Contexte
“Je me demande en effet s’il est une autre occasion, hors celle qui s’offre à présent, où l’on pourrait renvoyer l’intention de parler ou d’entendre parler de semblables questions ! — Eh bien, non ! répliqua Simmias, je n’ai plus, pour ma part aussi, sujet d’être en défiance, au moins par rapport aux raisons alléguées. La grandeur, toutefois, du problème que nous traitons, le mépris que j’ai pour l’humaine faiblesse, b me contraignent à garder en mon for intérieur quelque défiance à l’égard de ces thèses. — Ce n’est pas cela seulement, Simmias, dit Socrate. Mais la justesse de tes paroles s’étend aussi à nos prémisses : quelque croyables que celles-ci soient pour vous, elles n’en méritent pas moins un examen plus assuré [131].”
source