“ Le peuple honore les personnes de grande naissance. Les demi habiles les méprisent, disant que la naissance n’est pas un avantage de la personne, mais du hasard. Les habiles les honorent, non par la pensée du peuple, mais par une pensée plus relevée. ”
Blaise Pascal, Pensées (1670). copier la citation
Auteur | Blaise Pascal |
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Œuvre | Pensées |
Thème | pensée hasard |
Date | 1670 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Pensées/Édition_de_Port-Royal/Texte_ent... |
Contexte
“Ceux d’entre deux qui sont sortis de l’ignorance naturelle, et n’ont pu arriver à l’autre, ont quelque teinture de cette science suffisante, et font les entendus. Ceux là troublent le monde, et jugent plus mal de tout que les autres. Le peuple et les habiles composent pour l’ordinaire le train du monde. Les autres le méprisent et en sont méprisés.
[§] Le peuple honore les personnes de grande naissance. Les demi habiles les méprisent, disant que la naissance n’est pas un avantage de la personne, mais du hasard. Les habiles les honorent, non par la pensée du peuple, mais par une pensée plus relevée. Certains zélés qui n’ont pas grande connaissance les méprisent malgré cette considération qui les fait honorer par les habiles ; parce qu’ils en jugent par une nouvelle lumière que la piété leur donne.”
source