“ Quand on se porte bien, on ne comprend pas comment on pourrait faire si on était malade ; et quand on l’est, on prend médecine gaiement ; le mal y résoud. On n’a plus les passions et les désirs des divertissements et des promenades que la santé donnait, et qui sont incompatibles avec les nécessités de la maladie. La nature donne alors des passions, et des désirs conformes à l’état présent. ”
Blaise Pascal, Pensées (1670). copier la citation
Auteur | Blaise Pascal |
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Œuvre | Pensées |
Thème | santé nécessité |
Date | 1670 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Pensées/Édition_de_Port-Royal/Texte_ent... |
Contexte
“mais je n’ai que faire de mathématiques. C’est un homme qui entend bien la guerre ; mais je ne la veux faire à personne. Il faut donc un honnête homme qui puisse s’accommoder à tous nos besoins.
[§] Quand on se porte bien, on ne comprend pas comment on pourrait faire si on était malade ; et quand on l’est, on prend médecine gaiement ; le mal y résoud. On n’a plus les passions et les désirs des divertissements et des promenades que la santé donnait, et qui sont incompatibles avec les nécessités de la maladie. La nature donne alors des passions, et des désirs conformes à l’état présent. Ce ne sont que les craintes que nous nous donnons nous-mêmes, et non pas la nature qui nous troublent ; parce qu’elles joignent à l’état où nous sommes, les passions de l’état où nous ne sommes pas.”
source