Pour se voir dans un état opposé, il n’entre point en querelle avec la santé. Il lui plaît de la contempler en autrui, forte et entière, et d’en jouir au moins par compagnie. Pour se sentir décliner, il ne rejette pas totalement les pensées de la vie, ni ne fuit les entretiens communs. Je veux étudier la maladie quand je suis sain
 Michel de Montaigne, Essais (1580). copier la citation

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Auteur Michel de Montaigne
Œuvre Essais
Thème autrui santé
Date 1580
Langue Français
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