Le sage a en vue le bien, mais il prévoit les obstacles qui l’en séparent, et de ces obstacles mêmes se fait une occasion d’exercer sa vertu.
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

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Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème vertu obstacles
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“« Les manuscrits donnent πρὸς τὰ ἡγούμενα, qui n’a pas de sens. Je crois qu’il faut lire προηγμένα, mot familier à la langue stoïcienne et qui signifie : « les choses placées le plus près du bien, » ou, avec moins de précision : « le bien. » Le sage a en vue le bien, mais il prévoit les obstacles qui l’en séparent, et de ces obstacles mêmes se fait une occasion d’exercer sa vertu. » Je n’ai pas cru pouvoir accepter la conjecture προηγμένα. D’abord, on n’en saurait donner ici, comme l’avoue M. Couat, qu’une traduction détournée ; et ce mot, à cause de l’usage qui en est fait, de la théorie capitale qui se résume en lui, tient une trop grande place dans la terminologie stoïcienne pour ne point avoir un sens très précis.” source