“ L’âme est une, bien qu’elle se divise entre des natures innombrables par autant de déterminations. L’âme raisonnable est une, bien qu’elle paraisse également divisée. ”
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation
Auteur | Marc Aurèle |
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Œuvre | Pensées pour moi-même |
Thème | détermination nature |
Date | vers 170-180 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Auguste Couat |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/... |
Contexte
“30 La lumière du soleil est une, bien qu’elle soit divisée par des murs, des montagnes et mille autres objets. La matière commune est une, bien qu’elle soit divisée entre une multitude de corps individuels. L’âme est une, bien qu’elle se divise entre des natures innombrables par autant de déterminations. L’âme raisonnable est une, bien qu’elle paraisse également divisée. Dans les choses que je viens d’énumérer, tout ce qui n’est pas la pensée, par exemple le souffle et la matière inerte, est dépourvu de sentiment, et étranger aux parties semblables, bien que celles-ci rentrent dans la même unité, et que la pesanteur les entraîne dans le même sens.”
source