Considère sans cesse que tout naît par suite d’un changement, et prends l’habitude de comprendre que la nature universelle n’aime rien tant que de changer ce qui est pour en faire des choses nouvelles [toutes] semblables. Tout ce qui existe est en quelque façon la semence de ce qui en doit sortir.
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

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Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème changement semence
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“Abandonne-toi sans réserve à Clotho [70] ; laisse-la tresser le fil de ta vie avec les événements qu’elle voudra.
35 Tout est éphémère, ce qui perpétue le souvenir et ce dont le souvenir est perpétué.
36 Considère sans cesse que tout naît par suite d’un changement, et prends l’habitude de comprendre que la nature universelle n’aime rien tant que de changer ce qui est pour en faire des choses nouvelles [toutes] semblables. Tout ce qui existe est en quelque façon la semence de ce qui en doit sortir. Mais toi tu ne penses qu’aux semences qui tombent dans la terre ou dans la matrice : c’est par trop inintelligent.
37 Tu vas mourir, et tu n’es encore ni simple, ni calme, ni sûr que rien d’extérieur ne peut te nuire, ni bienveillant pour tout le monde, et tu ne fais pas encore consister la sagesse dans la pratique de la justice [71].
source