Cependant l’objection est prévue, au moins en partie : Marc-Aurèle y a répondu ailleurs (II, 11) en disant que, si les Dieux sont mauvais, la vie n’est rien pour nous. Cela suffit sans doute — et encore ! — à nous faire, de toute façon, mépriser la vie.
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

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Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème doute vie
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“... ou τὐχη et ψυχή .] ↑ Cette pensée, écrite à un moment décisif de la vie morale, est un sursum corda ; et c’est le dernier mot du Stoïcisme. Toute sa thèse repose sur un postulat, qui revient souvent dans les Pensées : la nature est bonne. Cependant l’objection est prévue, au moins en partie : Marc-Aurèle y a répondu ailleurs (II, 11) en disant que, si les Dieux sont mauvais, la vie n’est rien pour nous. Cela suffit sans doute — et encore ! — à nous faire, de toute façon, mépriser la vie. Mais quelle est, dans le doute, la raison d’être honnête ? Uniquement le sentiment de l’amour-propre.
Livre III 1 Il ne faut pas réfléchir seulement à ceci que la vie se dépense chaque jour, et qu’il nous en reste une partie de plus en plus petite.” source