Agis peu, dit le philosophe [44] , si tu veux que ton âme soit contente. Ne vaut-il pas mieux dire : Fais [45] ce qui est nécessaire, fais ce que prescrit [46] la raison de l’être naturellement sociable, et comme elle le prescrit ?
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

ajouter
Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème raison âme
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“Tout ce qu’apportent tes saisons est pour moi un fruit, ô nature. Tout vient de toi, tout est en toi, tout rentre en toi [43]. Le poète dit : Ô cité chérie, cité de Cécrops ! Et toi, ne diras-tu pas : Ô cité chérie, cité de Zeus ?
24 Agis peu, dit le philosophe [44] , si tu veux que ton âme soit contente. Ne vaut-il pas mieux dire : Fais [45] ce qui est nécessaire, fais ce que prescrit [46] la raison de l’être naturellement sociable, et comme elle le prescrit ? Ainsi l’on obtient à la fois le contentement de l’âme qui résulte des bonnes actions, et celui que l’on goûte à agir peu. Supprime, en effet, la plupart de tes paroles et de tes actes comme n’étant pas nécessaires, et tu auras moins d’affaires et plus de calme.” source