“ L’homme sensible obéit aux impulsions de la nature et ne rend précisément que le cri de son cœur ”
Denis Diderot, Paradoxe sur le comédien (1830). copier la citation
Auteur | Denis Diderot |
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Œuvre | Paradoxe sur le comédien |
Thème | nature cœur |
Date | 1830 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Paradoxe_sur_le_comédien |
Contexte
“On a dit que l’amour, qui ôtait l’esprit à ceux qui en avaient, en donnait à ceux qui n’en avaient pas ; c’est-à-dire, en autre français, qu’il rendait les uns sensibles et sots, et les autres froids et entreprenants.
L’homme sensible obéit aux impulsions de la nature et ne rend précisément que le cri de son cœur ; au moment où il tempère ou force ce cri, ce n’est plus lui, c’est un comédien qui joue.
Le grand comédien observe les phénomènes ; l’homme sensible lui sert de modèle, il le médite, et trouve, de réflexion, ce qu’il faut ajouter ou retrancher pour le mieux.”
source