La vie ne vaudrait pas mieux que le faux éclat d’une chandelle ou que la lueur blafarde d’un jour mourant, si ce que nous avons vu une fois ne nous créait au cœur, en s’y fixant, une source de désirs et d’aspirations à le revoir.
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Auteur George Eliot
Œuvre Middlemarch
Thème désir cœur
Date 1872
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Middlemarch

Contexte

“Si une princesse des contes de fées avait vu une créature à quatre pattes se détacher du troupeau, venir à elle et y revenir encore, arrêtant sur elle un regard humain suppliant, comme si elle l’avait reconnue dans la foule, à quoi eût pensé la princesse durant son voyage, qu’eussent cherché ses yeux dans les troupeaux qui défileraient devant elle ? Sûrement, ce regard qui l’avait distinguée et qu’elle reconnaîtrait entre tous. La vie ne vaudrait pas mieux que le faux éclat d’une chandelle ou que la lueur blafarde d’un jour mourant, si ce que nous avons vu une fois ne nous créait au cœur, en s’y fixant, une source de désirs et d’aspirations à le revoir. Il était bien vrai que Dorothée désirait mieux connaître les Farebrother, mais il était vrai aussi que, se rappelant ce que Lydgate lui avait dit de Will Ladislaw et de la petite miss Noble, elle comptait que celui-ci viendrait à Lowick voir la famille Farebrother.” source