Et, bien qu’il disséquât la beauté pour en découvrir les principes ésotériques, il restait toujours convaincu que l’essence même de cette beauté est impénétrable.
 Jack London, Martin Eden (1909). copier la citation

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Auteur Jack London
Œuvre Martin Eden
Thème beauté
Date 1909
Langue Français
Référence
Note Traduit par Claude Cendrée
Lien web https://beq.ebooksgratuits.com/classiques/London-Martin.pdf

Contexte

“Son talent était résolument créateur et, avant de commencer une histoire ou un poème, l’œuvre vivait déjà tout entière dans son cerveau, avec sa conclusion et le moyen d’arriver à cette conclusion de la façon la plus intéressante. D’autre part, il s’émerveillait d’une trouvaille spontanée qui se révélait à l’épreuve de la plus sévère analyse. Et, bien qu’il disséquât la beauté pour en découvrir les principes ésotériques, il restait toujours convaincu que l’essence même de cette beauté est impénétrable. Il savait parfaitement, d’après son Spencer, que nul ne peut atteindre l’absolue connaissance et que le mystère inhérent à la beauté ne le cède en rien à celui de la vie même ; bien plus : que les fibres de la beauté et de la vie sont intimement mêlées et que lui-même n’était qu’une parcelle de cet insondable, tissé de soleil, de poussière d’étoiles et d’éther.
source