rien dans sa vie — ne l’honore plus que la façon dont il l’a quittée : il est mort — en homme qui s’était étudié à mourir, — jetant son bien le plus précieux — comme un futile colifichet.
DUNCAN Il n’y a pas d’art — pour découvrir sur le visage les dispositions de l’âme
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Auteur William Shakespeare
Œuvre Macbeth
Thème art vie
Date 1623
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-Victor Hugo Écrit entre 1599 et 1606
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Macbeth/Traduction_Hugo

Contexte

“MALCOLM Mon suzerain, — ils ne sont pas encore revenus, mais j’ai parlé — à quelqu’un qui l’a vu mourir. D’après son rapport, — Cawdor a très-franchement avoué sa trahison, — imploré le pardon de votre altesse et montré — un profond repentir ; rien dans sa vie — ne l’honore plus que la façon dont il l’a quittée : il est mort — en homme qui s’était étudié à mourir, — jetant son bien le plus précieux — comme un futile colifichet. DUNCAN Il n’y a pas d’art — pour découvrir sur le visage les dispositions de l’âme : — c’était un gentilhomme sur qui j’avais fondé — une confiance absolue... Oh ! mon noble cousin ! Entrent Macbeth, Banquo, Rosse et Angus. À Macbeth. — Le péché de mon ingratitude me — pesait déjà.” source