“ Chacun a un mépris souverain pour les deux autres : tel, par exemple, que l’on devroit mépriser parce qu’il est un sot, ne l’est souvent que parce qu’il est homme de robe. ”
Montesquieu, Lettres persanes (1721). copier la citation
Auteur | Montesquieu |
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Œuvre | Lettres persanes |
Thème | mépris |
Date | 1721 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_persanes |
Contexte
“car sachez que plus mes bontés sont grandes, plus vous serez puni si vous en abusez.
De Paris, le 25 de la lune de Rhégeb, 1713.
LETTRE xliv.
Usbek à Rhédi.
À Venise.
Il y a en France trois sortes d’états : l’Église, l’épée et la robe. Chacun a un mépris souverain pour les deux autres : tel, par exemple, que l’on devroit mépriser parce qu’il est un sot, ne l’est souvent que parce qu’il est homme de robe.
Il n’y a pas jusqu’aux plus vils artisans qui ne disputent sur l’excellence de l’art qu’ils ont choisi ; chacun s’élève au-dessus de celui qui est d’une profession différente, à proportion de l’idée qu’il s’est faite de la supériorité de la sienne.”
source