“ Il est pourtant vrai que rien dans le monde ne nous rend nécessaires aux autres comme l’affection que nous avons pour eux. ”
Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation
Auteur | Johann Wolfgang von Goethe |
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Œuvre | Les Souffrances du jeune Werther |
Thème | affection |
Date | 1774 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Pierre Leroux |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Werther |
Contexte
“Mais nous en parlerons un autre jour, » lui dis-je, en prenant mon chapeau. Oh ! mon cœur était si plein ! Nous nous séparâmes sans nous être entendus. Il est si rare dans ce monde que l’on s’entende !
15 août Il est pourtant vrai que rien dans le monde ne nous rend nécessaires aux autres comme l’affection que nous avons pour eux. Je sens que Charlotte serait fâchée de me perdre, et les enfants n’ont d’autre idée que celle de me voir toujours revenir le lendemain. J’étais allé aujourd’hui accorder le clavecin de Charlotte ; je n’ai jamais pu y parvenir, car tous ces espiègles me tourmentaient pour avoir un conte, et Charlotte elle-même décida qu’il fallait les satisfaire.” source
15 août Il est pourtant vrai que rien dans le monde ne nous rend nécessaires aux autres comme l’affection que nous avons pour eux. Je sens que Charlotte serait fâchée de me perdre, et les enfants n’ont d’autre idée que celle de me voir toujours revenir le lendemain. J’étais allé aujourd’hui accorder le clavecin de Charlotte ; je n’ai jamais pu y parvenir, car tous ces espiègles me tourmentaient pour avoir un conte, et Charlotte elle-même décida qu’il fallait les satisfaire.” source