“ La vie est une triste chose ! s’écria Jo en hérissant ses cheveux et en y fourrant les mains d’un air de désespoir. À peine est-on sorti d’un malheur qu’il en arrive un autre. On dirait qu’on ne peut plus s’appuyer sur personne, depuis que mère est partie. ”
Louisa May Alcott, Les Quatre Filles du docteur March (1868). copier la citation
Auteur | Louisa May Alcott |
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Œuvre | Les Quatre Filles du docteur March |
Thème | malheur désespoir |
Date | 1868 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par P.-J. Stahl |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Quatre_Filles_du_docteur_Marsch/Texte... |
Contexte
“— Elle est couchée sur le lit de mère et se trouve mieux. La mort du bébé, vue de si près, l’a troublée, mais j’espère qu’elle n’aura qu’un rhume. Hannah le dit, mais elle a l’air inquiet, et je suis toute bouleversée, répondit Meg.
— La vie est une triste chose ! s’écria Jo en hérissant ses cheveux et en y fourrant les mains d’un air de désespoir. À peine est-on sorti d’un malheur qu’il en arrive un autre. On dirait qu’on ne peut plus s’appuyer sur personne, depuis que mère est partie.
— Ne vous donnez pas l’air d’un hérisson, cela ne vous va pas bien. Réarrangez votre perruque, ma chère Jo, et dites-moi si je dois envoyer une dépêche à votre mère ou faire quelque autre chose qui puisse vous agréer, dit Laurie, qui n’avait jamais été tout à fait réconcilié avec la perte de la seule beauté de son amie.”
source