“ La jeunesse va où est la joie, aux fêtes, aux vives clartés, aux amours. La vieillesse va à la fin. On ne se perd point de vue, mais il n’y a plus d’étreinte. Les jeunes gens sentent le refroidissement de la vie ”
Victor Hugo, Les Misérables (1862). copier la citation
Auteur | Victor Hugo |
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Œuvre | Les Misérables |
Thème | jeunesse amour |
Date | 1862 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Misérables |
Contexte
“De là un écart qui, du côté des vieux, est fatal, et, du côté des jeunes, involontaire. Cet écart, d’abord insensible, s’accroît lentement comme toute séparation de branches. Les rameaux, sans se détacher du tronc, s’en éloignent. Ce n’est pas leur faute. La jeunesse va où est la joie, aux fêtes, aux vives clartés, aux amours. La vieillesse va à la fin. On ne se perd point de vue, mais il n’y a plus d’étreinte. Les jeunes gens sentent le refroidissement de la vie ; les vieillards celui de la tombe. N’accusons pas ces pauvres enfants.
II
DERNIÈRES PALPITATIONS DE LA LAMPE
SANS HUILE
Jean Valjean un jour descendit son escalier, fit trois pas dans la rue, s’assit sur une borne, sur cette même borne où Gavroche, dans la nuit du 5 au 6 juin, l’avait trouvé songeant ;”
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