rien n’est formidable à voir comme les bêtes féroces inquiètes ; leur air effrayé est effrayant.
 Victor Hugo, Les Misérables (1862). copier la citation

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Auteur Victor Hugo
Œuvre Les Misérables
Thème
Date 1862
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Misérables

Contexte

“Comme il allait saisir ce barreau, une main sortant brusquement de l’ombre s’abattit sur son bras, il se sentit vivement repoussé par le milieu de la poitrine, et une voix enrouée lui dit sans crier : — Il y a un cab. En même temps il vit une fille pâle debout devant lui. L’homme eut cette commotion que donne toujours l’inattendu. Il se hérissa hideusement ; rien n’est formidable à voir comme les bêtes féroces inquiètes ; leur air effrayé est effrayant. Il recula, et bégaya : — Quelle est cette drôlesse ? — Votre fille. C’était en effet Éponine qui parlait à Thénardier. À l’apparition d’Éponine, les cinq autres, c’est-à-dire Claquesous, Gueulemer, Babet, Montparnasse et Brujon, s’étaient approchés sans bruit, sans précipitation, sans dire une parole, avec la lenteur sinistre propre à ces hommes de nuit.” source