“ Tu auras bien des adversaires, mais eux-mêmes t’aimeront. Tu souffriras beaucoup, mais tu trouveras le bonheur dans la souffrance ; tu béniras ta vie et, ce qui vaut mieux encore, tu feras bénir ta vie par les autres. Ne t’étonne donc jamais et ne murmure pas : tu souffriras par l’élection de Dieu, car il faut la souffrance pour que s’accomplissent, selon Dieu, les destinées de l’homme. ”
Fedor Dostoïevski, Les Frères Karamazov (1880). copier la citation
Auteur | Fedor Dostoïevski |
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Œuvre | Les Frères Karamazov |
Thème | souffrance bonheur |
Date | 1880 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Ely Halpérine-Kaminsky et Charles Morice |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Frères_Karamazov,_traduction_Halpér... |
Contexte
“Il s’approcha d’Alioscha, lui imposa les mains sur le front, le baisa sur les lèvres, et ce baiser rafraîchit étrangement le cœur du jeune homme.
— Bien, fils, dit le vieillard. Ta vie commence aujourd’hui, et elle commence bien. Je t’ai toujours beaucoup aimé, Alexey ; je savais, en t’envoyant dans le monde, que tu y resterais moine. Tu auras bien des adversaires, mais eux-mêmes t’aimeront. Tu souffriras beaucoup, mais tu trouveras le bonheur dans la souffrance ; tu béniras ta vie et, ce qui vaut mieux encore, tu feras bénir ta vie par les autres. Ne t’étonne donc jamais et ne murmure pas : tu souffriras par l’élection de Dieu, car il faut la souffrance pour que s’accomplissent, selon Dieu, les destinées de l’homme.
« En vérité, en vérité, je vous le dis : si le grain de froment ne meurt après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. »
« Ton danger, Alioscha, était que le malheur te manquât ;”
source