Ma funeste imagination, qui porte toujours le mal au pis, s’effaroucha.
 Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions (1782). copier la citation

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Auteur Jean-Jacques Rousseau
Œuvre Les Confessions
Thème imagination mal
Date 1782
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Confessions_(Rousseau)

Contexte

“Il n’en fut pas de même de la Lettre sur les aveugles, qui n’avait rien de répréhensible que quelques traits personnels, dont madame Dupré de Saint-Maur et M. Rien ne peindra jamais les angoisses que me fit sentir le malheur de mon ami. Ma funeste imagination, qui porte toujours le mal au pis, s’effaroucha. Je le crus là pour le reste de sa vie. La tête faillit m’en tourner. J’écrivis à madame de Pompadour pour la conjurer de le faire relâcher, ou d’obtenir qu’on m’enfermât avec lui. Je n’eus aucune réponse à ma lettre : elle était trop peu raisonnable pour être efficace ;” source