“ On ne peut pas soigner l’âme, tant que l’estomac n’est pas satisfait. Les brebis doivent être alimentées avec du pain et du beurre, des pommes de terre et de la viande ; c’est après cela seulement que leurs esprits sont prêts à recevoir une nourriture plus raffinée. ”
Jack London, Le Talon de fer (1908). copier la citation
Auteur | Jack London |
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Œuvre | Le Talon de fer |
Thème | nourriture viande |
Date | 1908 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Louis Postif |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Talon_de_fer/Texte_entier |
Contexte
“Il nous raconta une foule de choses, mais surtout il exprima la joie qu’il éprouvait à accomplir les commandements de son divin maître.
— Car maintenant, en vérité, dit-il, je nourris ses brebis. Et j’ai appris une grande leçon. On ne peut pas soigner l’âme, tant que l’estomac n’est pas satisfait. Les brebis doivent être alimentées avec du pain et du beurre, des pommes de terre et de la viande ; c’est après cela seulement que leurs esprits sont prêts à recevoir une nourriture plus raffinée. Il mangea de bon cœur le dîner que j’avais fait cuire. Jamais il n’avait manifesté un tel appétit à notre table. Nous parlâmes de ces jours anciens, et il nous déclara que de sa vie il n’avait été en aussi bonne santé qu’à l’heure actuelle.
” source
— Car maintenant, en vérité, dit-il, je nourris ses brebis. Et j’ai appris une grande leçon. On ne peut pas soigner l’âme, tant que l’estomac n’est pas satisfait. Les brebis doivent être alimentées avec du pain et du beurre, des pommes de terre et de la viande ; c’est après cela seulement que leurs esprits sont prêts à recevoir une nourriture plus raffinée. Il mangea de bon cœur le dîner que j’avais fait cuire. Jamais il n’avait manifesté un tel appétit à notre table. Nous parlâmes de ces jours anciens, et il nous déclara que de sa vie il n’avait été en aussi bonne santé qu’à l’heure actuelle.
” source