“ Il y a lieu de penser que celui qui, de simple particulier, s’est élevé au rang de prince, est un homme habile ou bien secondé par la fortune : sur quoi j’ajouterai, que moins il devra à la fortune, mieux il saura se maintenir. ”
Nicolas Machiavel, Le Prince (1532). copier la citation
Auteur | Nicolas Machiavel |
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Œuvre | Le Prince |
Thème | fortune |
Date | 1532 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-Vincent Périès |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Prince/Texte_entier |
Contexte
“Je dis d’abord que, pour les principautés tout à fait nouvelles, le plus ou le moins de difficulté de s’y maintenir dépend du plus ou du moins d’habileté qui se trouve dans celui qui les a acquises : aussi peut-on croire que communément la difficulté ne doit pas être très-grande. Il y a lieu de penser que celui qui, de simple particulier, s’est élevé au rang de prince, est un homme habile ou bien secondé par la fortune : sur quoi j’ajouterai, que moins il devra à la fortune, mieux il saura se maintenir. D’ailleurs, un tel prince n’ayant point d’autres États , est obligé de venir vivre dans son acquisition ; ce qui diminue encore la difficulté.
Mais, quoi qu’il en soit, pour parler d’abord de ceux qui sont devenus princes par leur propre vertu et non par la fortune, les plus remarquables sont : Moïse, Cyrus, Romulus, Thésée, et quelques autres semblables [1].
” source
Mais, quoi qu’il en soit, pour parler d’abord de ceux qui sont devenus princes par leur propre vertu et non par la fortune, les plus remarquables sont : Moïse, Cyrus, Romulus, Thésée, et quelques autres semblables [1].
” source