Il y a quelque chose d'infiniment mesquin dans les tragédies des autres.
 Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray (1890). copier la citation

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Auteur Oscar Wilde
Œuvre Le Portrait de Dorian Gray
Thème tragédie
Date 1890
Langue Français
Référence
Note Traduit par Albert Savine
Lien web http://www.gutenberg.org/files/14192/14192-h/14192-h.htm

Contexte

“Elle vit avec sa mère, une vieille femme flétrie qui jouait le premier soir Lady Capulot dans une sorte de peignoir rouge magenta, et semblait avoir connu des jours meilleurs.
—Je connais cet air-là. Il me décourage, murmura lord Harry, en examinant ses bagues.
—Le juif voulait me raconter son histoire, mais je lui dis qu'elle ne m'intéressait pas.
—Vous avez eu raison. Il y a quelque chose d'infiniment mesquin dans les tragédies des autres. —Sibyl est le seul être qui m'intéresse. Que m'importe d'où elle vient? De sa petite tête à son pied mignon, elle est divine, absolument. Chaque soir de ma vie, je vais la voir jouer et chaque soir elle est plus merveilleuse.
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