“ prodigue l’abondance convenable pour honorer et recevoir notre divin étranger. Nous pouvons bien offrir leurs propres dons à ceux qui nous les donnent, et répandre largement ce qui nous est largement accordé, ici où la nature multiplie sa fertile production et en s’en débarrassant devient plus féconde ; ce qui nous enseigne à ne point épargner. ”
John Milton, Le Paradis perdu (1667). copier la citation
Auteur | John Milton |
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Œuvre | Le Paradis perdu |
Thème | nature abondance |
Date | 1667 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François-René de Chateaubriand |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Paradis_perdu |
Contexte
“elle semble une autre aurore levée à midi. Ce messager nous apporte peut-être quelque grand commandement du ciel et daignera ce jour être notre hôte. Mais va vite, et ce que contiennent tes réserves, apporte-le ; prodigue l’abondance convenable pour honorer et recevoir notre divin étranger. Nous pouvons bien offrir leurs propres dons à ceux qui nous les donnent, et répandre largement ce qui nous est largement accordé, ici où la nature multiplie sa fertile production et en s’en débarrassant devient plus féconde ; ce qui nous enseigne à ne point épargner. »
Ève lui répond :
« Adam, moule sanctifié d’une terre inspirée de Dieu, peu de provisions sont nécessaires, là où ces provisions en toutes les saisons mûrissent pour l’usage suspendues à la branche, excepté des fruits qui dans une réserve frugale, acquièrent de la consistance pour nourrir et perdent une humidité superflue.”
source