Dieu et la nature commandent la même chose, lorsque celui qui gouverne est le plus digne, et qu’il excelle sur ceux qu’il gouverne. La servitude est de servir l’insensé ou celui qui s’est révolté contre un plus digne que lui, comme les tiens te servent à présent, toi non libre, mais esclave de toi-même.
 John Milton, Le Paradis perdu (1667). copier la citation

ajouter
Auteur John Milton
Œuvre Le Paradis perdu
Thème servitude nature
Date 1667
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-René de Chateaubriand
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Paradis_perdu

Contexte

“« Le sévère Abdiel répond brièvement : « — Apostat, tu te trompes encore : éloigné de la voie de la vérité, tu ne cesseras plus d’errer. Injustement tu flétris du nom de servitude l’obéissance que Dieu ou la nature ordonne. Dieu et la nature commandent la même chose, lorsque celui qui gouverne est le plus digne, et qu’il excelle sur ceux qu’il gouverne. La servitude est de servir l’insensé ou celui qui s’est révolté contre un plus digne que lui, comme les tiens te servent à présent, toi non libre, mais esclave de toi-même. Et tu oses effrontément insulter à notre devoir ! Règne dans l’enfer, ton royaume ; laisse-moi servir dans le ciel Dieu à jamais béni, obéir à son divin commandement qui mérite le plus d’être obéi ;” source