L'imagination t'a formé, comme elle a peuplé le ciel, selon ses propres fantaisies; et cette forme, cette image donnée à une pensée, obsède incessamment l'ame toujours inquiète,—consumée,—épuisée,—souffrante—et déchirée.
 Lord Byron, Le Pèlerinage de Childe Harold (1812). copier la citation

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Auteur Lord Byron
Œuvre Le Pèlerinage de Childe Harold
Thème imagination pensée
Date 1812
Langue Français
Référence
Note Traduit par Paulin Paris
Lien web https://www.gutenberg.org/files/27144/27144-h/27144-h.htm

Contexte

“tu n'es pas un habitant de la terre;—séraphin invisible, nous croyons en toi, et les martyrs de cette foi divine sont les cœurs brisés; mais jamais tu n'as été vu, jamais œil mortel ne te verra, tel que tu dois être. L'imagination t'a formé, comme elle a peuplé le ciel, selon ses propres fantaisies; et cette forme, cette image donnée à une pensée, obsède incessamment l'ame toujours inquiète,—consumée,—épuisée,—souffrante—et déchirée. 122. L'ame fatiguée de sa propre beauté se jette, délirante, en de fausses créations:—où sont, où sont les formes que le génie du sculpteur a saisies? Dans ses seules pensées. La nature pourrait-elle nous montrer des formes aussi belles?” source