Sur l’homme qui bâille d’ennui, sur l’homme en proie au malaise ou à la fatigue, les murs de la cellule peuvent s’écrouler, et l’ensevelir. L’homme dégoûté de la petitesse du monde peut voir ses chaînes tomber, et s’enfuir ; il peut aussi se désoler de ne pouvoir les briser et, grâce à la douleur, se revivre lui-même sans dégoût.
 Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité (1982). copier la citation

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Auteur Fernando Pessoa
Œuvre Le Livre de l'intranquillité
Thème ennui dégoût
Date 1982
Langue Français
Référence
Note Traduit par Françoise Laye
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