“ Il est bien rare d’en trouver un qui veuille s’exposer à la haine qui s’attache à la réputation de maître cruel ; encore moins à ce qu’on sache qu’il ne donne pas assez à manger à ses esclaves. Tous les propriétaires de ville désirent qu’on sache qu’ils nourrissent bien leurs nègres, et il faut leur rendre la justice de dire qu’ils le font presque tous. ”
Frederick Douglass, La vie de Frederick Douglass, esclave américain (1845). copier la citation
Auteur | Frederick Douglass |
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Œuvre | La vie de Frederick Douglass, esclave américain |
Thème | justice haine |
Date | 1845 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par S.-K. Parkes |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Vie_de_Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Douglass,_escla... |
Contexte
“Il faut qu’un propriétaire d’esclaves soit terriblement endurci pour ne pas hésiter à déchirer ces malheureux à coups de fouet, au risque de blesser par leurs cris l’humanité de ses voisins qui ne sont pas propriétaires comme lui. Il est bien rare d’en trouver un qui veuille s’exposer à la haine qui s’attache à la réputation de maître cruel ; encore moins à ce qu’on sache qu’il ne donne pas assez à manger à ses esclaves. Tous les propriétaires de ville désirent qu’on sache qu’ils nourrissent bien leurs nègres, et il faut leur rendre la justice de dire qu’ils le font presque tous. Il y a cependant des exceptions à cette règle. M. Thomas Hamilton demeurait vis-à-vis de nous dans la rue Philpolt, il possédait deux esclaves, Henriette et Marie. La première avait à peu près vingt-deux ans, la seconde quatorze ;”
source