Cepen­dant, dans tous les grands pays de l’Europe, il y a encore beaucoup de bonne terre qui reste inculte, et la majeure partie de celle qui est cultivée est encore bien loin d’être portée au degré d’amélioration dont elle est susceptible.
 Adam Smith, La Richesse des nations (1776). copier la citation

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Auteur Adam Smith
Œuvre La Richesse des nations
Thème amélioration terre
Date 1776
Langue Français
Référence Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Note Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de...

Contexte

“Tous les jours nous voyons les fortunes les plus brillan­tes acquises dans le cours de la vie d’une seule personne, par le moyen du commerce et des manufactures, après avoir commencé souvent par un très-faible capital, et quelquefois même sans aucun capital. Une pareille fortune acquise par l’agri­culture dans le même temps et avec aussi peu de capital est un phénomène dont l’Europe n’offrirait peut-être pas un seul exemple dans tout le cours du siècle. Cepen­dant, dans tous les grands pays de l’Europe, il y a encore beaucoup de bonne terre qui reste inculte, et la majeure partie de celle qui est cultivée est encore bien loin d’être portée au degré d’amélioration dont elle est susceptible. Ainsi, presque partout l’agriculture est en état d’absorber un capital beaucoup plus grand que ce qui y a encore été employé jusqu’à présent.
Quelles sont donc, dans l’histoire politique de l’Europe, les circonstances qui ont donné aux genres d’industrie établis dans les villes un avantage tellement considérable sur celle qui s’exerce dans les campagnes, que des particuliers aient trouvé souvent plus profitable pour eux d’employer leurs capitaux au commerce de transport des pays les plus reculés de l’Asie et de l’Amérique, que de les employer à l’amélioration et à la culture de terres de la plus grande fertilité, et situées dans leur voisinage ?” source