Le travail étant une puissance dont l’homme est la machine, l’accroissement de cette puissance ne doit guère rencontrer d’autres limites que celles presque indéfinies de l’intelligence et de l’industrie humaine, et elle est, comme ces facultés, susceptible d’être dirigée par des conseils et perfectionnée par le secours de la méditation.
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Auteur Adam Smith
Œuvre La Richesse des nations
Thème intelligence travail
Date 1776
Langue Français
Référence Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Note Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de...

Contexte

“Dès le premier coup d’œil on reconnaît combien l’école du professeur d’Édimbourg doit l’emporter sur celle des philosophes français, sous le rapport de l’utilité publique et de l’application de ses préceptes. Le travail étant une puissance dont l’homme est la machine, l’accroissement de cette puissance ne doit guère rencontrer d’autres limites que celles presque indéfinies de l’intelligence et de l’industrie humaine, et elle est, comme ces facultés, susceptible d’être dirigée par des conseils et perfectionnée par le secours de la méditation. La terre, tout au contraire, abstraction faite de l’influence qu’a le travail sur l’espèce et la quantité des productions qu’elle peut rendre, est entièrement hors du pouvoir des hommes, sous tous les autres rapports qui pourraient la rendre plus ou moins avantageuse pour la nation qui la possède, son étendue, sa situation et ses propriétés physiques.” source