Les matières de logement ne peuvent pas toujours se transporter à une aussi gran­de distance que celles de vêtement, et ne deviennent pas non plus aussi promp­tement un objet de commerce étranger. Lorsqu’elles sont surabondantes dans le pays qui les produit, il arrive fréquemment, même dans l’état actuel du commerce du monde, qu’elles ne soient d’aucune valeur pour le propriétaire de la terre.
 Adam Smith, La Richesse des nations (1776). copier la citation

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Auteur Adam Smith
Œuvre La Richesse des nations
Thème commerce valeur
Date 1776
Langue Français
Référence Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Note Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de...

Contexte

“Dans des pays qui n’auraient pas été mieux cultivés que n’était alors l’Angleterre, ou que ne sont aujourd’hui les montagnes d’Écosse, et qui n’auraient pas de commerce étranger, les matières de vêtement se­raient tellement surabondantes, qu’une grande partie en serait jetée comme inutile, et que le reste ne fournirait aucune rente au propriétaire. Les matières de logement ne peuvent pas toujours se transporter à une aussi gran­de distance que celles de vêtement, et ne deviennent pas non plus aussi promp­tement un objet de commerce étranger. Lorsqu’elles sont surabondantes dans le pays qui les produit, il arrive fréquemment, même dans l’état actuel du commerce du monde, qu’elles ne soient d’aucune valeur pour le propriétaire de la terre. Une bonne carrière de pierres, dans le voisinage de Londres, fournirait une rente considérable. Dans beaucoup d’endroits de l’Écosse et de la province de Galles, elle n’en rapportera aucune. Le bois propre à la charpente est d’une grande valeur dans un pays bien peuplé et bien cultivé, et la terre qui le produit rapporte une forte rente.” source