Au lieu que le riche n’a, dit-on, à remplir aucune tâche pareille qu’on ne peut être forcé de négliger sans que la vie devienne insupportable.
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Auteur Platon
Œuvre La République
Thème vie
Date
Langue Français
Référence
Note Traduit par Victor Cousin
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_R%C3%A9publique_(trad._Cousin)

Contexte

“Oui, voilà la médecine qui convient à un homme de cette classe. Et pourquoi ? N’est-ce pas parce qu’il a un travail à faire et qu’il ne pourrait y renoncer sans perdre tout intérêt à vivre ? C’est cela. Au lieu que le riche n’a, dit-on, à remplir aucune tâche pareille qu’on ne peut être forcé de négliger sans que la vie devienne insupportable. On le dit au moins. N’admets-tu pas ce que dit Phocylide, que l’exercice de la vertu est un devoir, quand on a de quoi vivre [52] ? Je pense que c’est un devoir, même avant. N’allons point à cet égard contester avec Phocylide, mais voyons, par nous-mêmes, si le riche doit pratiquer la vertu et trouver la vie insupportable dès qu’il cesse de le faire, ou si la manie de nourrir chez soi la maladie, qui empêche le charpentier ou tout autre ouvrier d’exercer son art par les soins qu’elle lui donne, n’empêche pas aussi le riche de suivre le précepte de Phocylide ?” source