“ Il faut vous marier si mieux vous n’aimez vous exposer, vous et votre enfant, à une ruine certaine. Il vous faut un mari, entendez-vous, faible arbrisseau que vous êtes, trop frêle pour vous passer de soutien. ”
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (1847). copier la citation
Auteur | William Makepeace Thackeray |
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Œuvre | La Foire aux vanités |
Thème | soutien enfants |
Date | 1847 |
Langue | Français |
Référence | La Foire aux vanités, Tome II |
Note | Traduit par Georges Guiffrey |
Lien web | https://www.atramenta.net/lire/la-foire-aux-vanites-tome-ii/10773 |
Contexte
“Son épaisseur et la faiblesse de son caractère seraient plutôt de nature à lui rendre nécessaire à lui-même un protecteur. Et vous n’êtes pas plus faite pour vivre à côté de pareilles gens que ne le serait un enfant à la lisière. Il faut vous marier si mieux vous n’aimez vous exposer, vous et votre enfant, à une ruine certaine. Il vous faut un mari, entendez-vous, faible arbrisseau que vous êtes, trop frêle pour vous passer de soutien. Ce mari, il s’est offert à vous dans la personne du plus galant homme que je connaisse, et vous l’avez repoussé, âme inconséquente et ingrate!
— J’ai fait tous mes efforts, ô Rebecca ! répondit Emmy d’un air suppliant, mais je n’ai pu oublier... et au lieu de finir sa phrase elle jeta un regard à son portrait.
” source
— J’ai fait tous mes efforts, ô Rebecca ! répondit Emmy d’un air suppliant, mais je n’ai pu oublier... et au lieu de finir sa phrase elle jeta un regard à son portrait.
” source